vendredi 30 novembre 2007

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« Le parfum de la liberté ? » tournure entendue aujourd'hui dans Sex and the city de la bouche de Carie, héroïne de la série (et de sa vie peut-être bien ? ah non! Ça, se sont les scénaristes ! Zut ! encore loupé !); également à l'écoute de cette chanson futile avec balancements de tête lors du casque sur oreilles time rituel de ces derniers temps (les académiciens boudent ?)
Amour = prison ? Beaucoup disent célibat = liberté = bonheur . Rien de neuf, la question se répète.
L'avis non-objectif (justement) d'une femme se pensant amoureuse ? Emprisonnement ou liberté ?
Naturellement, on m'entend déjà dire emprisonnement supputé à cette perte de contrôle souvent pendant douloureux d'une relation ; enchaînement de l'esprit. Lorsque le corps prend vie, pense, souffle, lui téléphone ou lui envoie un petit message comme un réflexe coincé quelque part dans la plissure de la chair. L'enlever n'est pas une solution envisageable, il est en fait grain de beauté et les opérations, ce n'était pas trop notre fort, ça a déjà été vu -redite-. Pourtant, si cet automatisme [ou symptôme] n'est pas présent pourrait-on s'autoproclamer amoureux ? – mot qui manque décidément de glamour – Avoir un lien comme chacun sait est le besoin le plus basique de l'être humain, amical ou amoureux, tous et chacun forcément liés à quelqu'un ... La vie seul(e) est impossible. Le but de l'homme est la sociabilisation. Pour certains à un point qui les perd eux-même mais là, je commence mes soubresauts entre coq et âne, je m'égare... nous disions donc, l'amour comme emprisonnement ou liberté ?
Ce lien qui fait que lui ou elle est unique ... Ce lien qui fait que parfois elle ou lui termine la phrase de ce deuxième nous avant même qu'il y est pensé, ce lien qui fait que parfois vous ne pouvez vous empêchez de parler de ce tout petit détail qui paraît si loin et si futile, point minuscule de votre vie future ensemble. Ou peut-être pas, et quoi ? Oui l'amour est lié à la souffrance il est prison. Oui l'amour est lié au bonheur il est liberté – liberté des sens – liberté et puissance qui se répandent en vous comme ce flux de vie vermeil allant jusqu'aux parcelles les plus reculées de votre vous, insufflant cette chose qui vous rend épanouie, sereine, sûre de vous, cette force . La proverbe est « L'amour rend plus fort que tout » , je dirais plus vraisemblablement que « Une femme amoureuse est la plus faible et la puissante ».

Ai-je bel et bien contourné l'interrogation ?

jeudi 29 novembre 2007

à EUX



Parce-qu'il y a des gens qui aiment l'art et qui aiment le partager... Ce message est pour EUX :


MERCI !


Encore !

Elle


Elle ne comprenait ce qu'il lui arrivait... Ce qu'elle saisissait c'est que le changement allait devoir s'opérer rapidement... Ce mot « opérer » ne lui plaîsait d'ailleurs pas, il dit le mal que cela cause et engendrera encore , comme une maladie qui ronge et dont l'excision ne se fera pas sans mal. C'était ça ou le plongeon. Celui dont on ne peut ressortir la tête haute, celui dont on ne peut parfois pas ressortir du tout ... La musique à fond, qui lui embrouille le cerveau, lui fait grésiller les tympans, elle donne raison à ce sentiment qui s'insinue et crie « écrit! », comme si de ses doigts allait jaillir sa tristesse et qu'elle allait se déposer au même instant que ses lettres sur l'écran ... Lui, supporterait ce trop plein qui la rongeait .
Elle avait toujours été de celles qui ressentent les choses à fond, jusqu'au trop , elle l'avait toujours su et on le lui avait toujours dit, elle répondait « Et alors? », un haussement d'épaules et c'était tout. Ressentir les choses comme cela lui allait, elle ne voulait pas devenir un de ces personnages à la carapace métallique que rien ne traverse plus que les mots pratique-mercantile-carrière-production-temps-rigueur, que ces mots si jolis d' instant-vie-idéal-émerveillement-possible-sentiment ne frôlent plus, n'osant approcher de peur d'un rabrouement trop abrupte, frayeur inutile : les a-t-il déjà aperçu ?
Le monde, elle le ressentait comme un réservoir de choses magnifiques : de rires, de beauté, de bonheur à partager, de personnes bonnes, de découvertes et d'inconnu enivrant ... mais parfois aussi , elle éprouvait si fort, ce mal-être de la planète, comme si les maux de tous ces gens, de tous ces lieux, comme si tous ces sentiments maltraités, ces rêves détruits, comme si tous ces désespoirs et ces tristesses l'emplissaient d'un coup, tous décidés à trouver refuge dans son coeur trop petit pour les laisser chacun creuser leur trou, installer leur nid ... Elle se réjouissait d'ouvrir son âme à tout ce que la vie a de beau et de laid sans distinction, à tout ce que la vie offre . Pourtant, aujourd'hui, le trop-plein fendillait son coeur, craquelait son courage, perçait sa joie de vivre ... Aujourd'hui, elle a mal, trop mal et elle ne veut plus... Aujourd'hui, ... ... !!!! Aujourd'hui, ELLE veut faire sortir cette souffrance, aujourd'hui, ELLE n'en peut plus ! Aujourd'hui, ça LA bouffe, LA ronge, L'étouffe, peut importe quel terme est utilisé, peut-importe qu'on le dise bien ,aujourd'hui il faut que ...

STOP !

vendredi 16 novembre 2007

Et si

Elle rêve de lui depuis longtemps déjà. Maintenant, c'est à son tour à lui ... Ils vivent alors leur amour tout naturellement . Mais lui est appelé à partir un peu plus loin tout en aimant passionnément de plus en plus au fil du temps... Mais chez elle, le doute -cet invisible mais pourtant douloureux doute- s'insinue et pervertit ses journées, celles qui étaient si belles et où il lui suffisait de le voir, parfois avec une brûlure au fond du coeur , parfois pour un instant de pur bonheur .
Hésitations... En vérité, elle sait qu'elle ne le fera pas. Déjà parce-qu'elle est dégonflée, elle a peur de faire mal : à lui d'abord , surtout ; à elle ensuite, peur de le perdre ou peut-être aussi une phobie de la solitude comme tant d'autres... faiblesse d'être humain -ou force- ? Et ... si elle l'aimait ?? Et si elle ne l'aimait pas ?? La réponse n'est pas là et pourtant la question la taraude et ne la quitte que rarement ... Grand amour ou grande amitié ?? Elle doute... Rester ensemble et s'emprisonner, s'empêcher de vivre ses rêves à fond et peut-être de rencontrer la bonne personne ? Rompre mais découvrir que c'est lui et le regretter, le perdre à jamais et se retrouver seule ? Le voir en aimer d'autres ?
Trop de questions la paralysent ... Si elle lui parle , ce sera en pure hypocrisie , pour se soulager d'un poids , soyons réalistes, à part si elle décide de rompre réellement, ce serait lui faire du mal inutilement, elle s'en voudrait... et vous vous feriez comment ?
Vous c'est personne, cet insondable vide qui l'enveloppe de plus en plus ... Et eux, ils lui diront tous la même chose : tu délires, ne gâche pas tout, tu es enfin avec lui ! Et s'ils avaient raison ? Pourtant si elle ne se disait ça que pour ne pas avoir à faire de choix déchirant ?? Et si elle l'avait tellement idéalisé dans sa bulle romanesque, qu'elle n'arrive plus à redescendre et à apprécier ce qu'elle a , qui est déjà si fantastique? Mais dans ce cas, le pourra-t-elle pour quiconque un jour ?