jeudi 27 mars 2008

Les grands voyages


La société d'image et de consommation nous engrenne dans son délire, on y adhère et on la fait vivre sans même s'en rendre compte . Elle est coupable de ne pas nous montrer la vérité, ses dessous sales, la dépendance qu'elle nous fait subir à l'égard d'elle-même, la prison de paraître et d'abrutissement dans laquelle elle nous enferme. Nous sommes coupables de ne pas nous poser la question, de ne pas ouvrir les yeux sur ce mensonge, cette aliénation constante de notre corps et de notre esprit.

Lors d'un voyage, un grand voyage, dans un pays lointain - non pas forcément géographiquement, mais dans la manière de vivre - toute personne aussi apparée, costumée, déguisée, déformée soit-elle, à la possibilité de se retrouver dans son authenticité, dans sa richesse, dans sa simplicité d'être et de coeur. On se rend alors compte que nu, on est libéré, on se sent juste bien et heureux. La difficulté du voyage réside dans l'arrivée, car il n'est pas toujours facile de retirer ce costume qui si près du corps s'est peu à peu imprégné à notre peau, surtout sans en enfiler un autre. Pourtant la difficulté du voyage réside surtout dans le retour, ne pas au quotidien se relaisser happer par le le surplus, surmonter la difficulté de ne pas être sur scène avec les autres comédiens.
Se rappeler qu'une vie simple et vraie, facile ou non, c'est simplement un choix.
Continuer de voyager chez soi.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Yep pour "Ne pas être sur scène"... Il y a tant à faire en coulisses :)